Le système de mesure TV hybride accroît la granularité des données d’audience TV. Cela signifie que nous ne changeons pas d’image globale, mais que nous en augmentons la résolution, avec un double avantage : d’une part, le nombre de « blocs nuls » – c’est-à-dire de blocs publicitaires dont l’audience est si faible que la recherche actuelle reposant sur un panel ne peut pas en rendre compte – diminue ; d’autre part, grâce aux données d’audience plus granulaires, les petites chaînes TV disposent également de courbes d’audience détaillées comme base d’analyse pour la planification de leurs programmes.
Les données des set top boxes enrichissent le panel TV
Le projet repose sur les données d’environ 160 000 set top boxes de Swisscom et de Sunrise (UPC). Ces boîtiers adaptateurs numériques constituent un échantillon aléatoire renouvelé en permanence. Les données ainsi collectées donnent une image à la seconde près de l’utilisation de la télévision dans les ménages de l’échantillon. Toutefois, les informations sur les personnes vivant dans ces ménages et sur leur utilisation de la télévision ne sont pas directement disponibles, pour des raisons de protection des données, et c’est pourquoi ces informations sont modélisées à l’aide d’une méthode développée par Mediapulse. Cette modélisation repose sur le panel de mesure TV exploité par Kantar et sur les données sociodémographiques qu’il collecte. Il en résulte un gros réservoir de panélistes dits virtuels. Le système de mesure TV hybride naît de l’enrichissement des données du panel de mesure TV traditionnel par les informations d’utilisation d’environ 15 000 panélistes virtuels faisant partie de ce réservoir. Mediapulse dispose ainsi d’un panel hybride comptant quelque 20 000 panélistes réels et virtuels, dont les données d’utilisation TV sont collectées quotidiennement et extrapolées à l’ensemble de l’univers TV.
Il a été possible de développer ce système de mesure TV hybride grâce à l’excellente collaboration avec les fournisseurs de données Swisscom et Sunrise (UPC), avec le prestataire de services Genistat, responsable de la modélisation et de la programmation, ainsi qu’avec l’OFCOM, qui a constamment soutenu le projet.